démarrage et ensemencement

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Au démarrage des installations, un ensemencement est toujours nécessaire. Pour l’Anaflux la quantité de biomasse à apporter par l’ensemencement est relativement faible ; en fonction de la taille du réacteur généralement 10 à 20 m3 de boues granuleuses sont à prévoir. Pour les réacteurs à boues granuleuses des quantite nettement plus importante sont nécessaire ; dans ce cas plus la quantité de biomasse apportée est forte, plus le temps de mise en service peut être réduit, surtout si :

  • cette biomasse est déjà adaptée aux polluants à traiter (provenant d’un appareil travaillant sur les mêmes ERI) ;
  • cette biomasse est sous la forme désirée : par exemple sous forme de biomasse granulée pour les dis­positifs à lit de boues granulaires.

En cas de non (ou très faible) disponibilité de boues d’ensemencement, il sera nécessaire d’augmenter très progressivement la charge appliquée ; en effet, les pertes de boues étant relativement importantes (acclimatation) et la synthèse des micro-organismes faible (0,1 à 0,2 kg MV par kg de DBO5 éliminé), la durée de la montée en charge peut prendre plusieurs mois !

Pour limiter les volumes transportés, il est possible d’épaissir ces boues par centrifugation ou filtration (GDE, Superpress). Ces opérations doivent être contrôlées (durée du stockage, dose de polymère…).

Après une période de réactivation et de stabilisation de la température de quelques jours, la charge de DCO appliquée doit être environ de 0,1 kg · kg–1MV · j–1, elle est ensuite augmentée progressivement, en sur­veillant que le rapport AGV/TAC reste inférieur à 0,2 et le pH voisin de 7. On peut ainsi espérer doubler la charge tous les 10 à 20 jours, selon la nature des effluents et le procédé utilisé.

nature de la boue d’ensemencement

À défaut de boues acclimatées, on peut aussi utiliser des :

  • boues digérées d’ ERU ;
  • déchets d’élevage (bovins, porcs).

Les paramètres permettant de contrôler les caractéristiques des boues avant le prélèvement sont :

  • la charge massique éliminée dans l’appareil d’origine ;
  • la production spécifique de gaz : m3 de gaz par m3 de réacteur et par jour ;
  • pH et la température de fonctionnement ;
  • % MV des boues.

quantité nécessaire de boues

  • Analift : de 3à 5 kg de MV par m3 de réacteur.
  • Anapulse : 20 à 60 % du volume du réacteur en boues granuleuses (selon le temps disponible pour le démarrage).
  • Anaflux : ~ 5 % du volume du réacteur.
pour aller plus loin :

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