usine de production d’eau potable de Mostaganem-Arzew-Oran (Algérie)
Au début des années 2000, face aux enjeux environnementaux de la gestion de l’eau d’un pays marqué par le stress hydrique, les pouvoirs publics algériens ont engagé une série de grands projets de construction d’infrastructures dans le domaine hydrique.
Le 24 avril 2006, l’Agence Nationale des Barrages et Transferts signait un contrat avec le groupement SUEZ / MAPA pour la conception, la réalisation et l’exploitation de la station de traitement d’eau potable de Sidi Lahdjel.
D’un débit de 561 600 m3/jour la station de Sidi Lahdjel, la deuxième en importance en Algérie, fait partie du grand projet de système de transfert d’eau qui alimente aujourd’hui les villes avoisinantes du couloir de Mostaganem-Arsem-Oran (MAO).
traitement de l’eau
L’eau brute, issue du barrage de Chéliff, est tout d’abord prétraitée dans une station de débourbage d’une capacité de 820 800 m3/j. Puis, elle est acheminée jusqu’à la station de Sidi Lahdjel (Mostaganem-Arsem-Oran).
aération :
L’aération constitue la première étape de la filière de potabilisation. La station de Sidi Lahdjel est équipée d’une aération par cascade.
clarification :
Installation de 6 Densadeg® 2D, procédé de séparation performant, permettant d’obtenir :
- une vitesse de décantation élevée,
- un épaississement performant des boues,
- une eau décantée d’excellente qualité
- une faible sensibilité aux variations de charge et de débit
- surface nette de décantation (169 m² avec mélangeurs rapides)
- vitesse lamellaire avec 6 décanteurs en service : 23 m3/m2/h
- vitesse de décantation : 13,5 m/h
filtration :
La filtration de l’eau est assurée par 18 filtres à sable Aquazur® V d’un débit unitaire de 1 300 m3/h.
- surface de chaque filtre : 151,4 m2
- vitesse de filtration normale : 8,58 m3/m2/h
désinfection physico-chimique :
L’eau filtrée reçoit un traitement de désinfection finale par l’injection de chlore gazeux.
L’eau est ensuite stockée dans 2 réservoirs d’une capacité de 55 000 m3 chacun, permettant de conserver une réserve de production de plus de 4 heures au débit de 561 600 m3/h.