emballage - conditionnement
Temps de lecture :L’emballage et le conditionnement d’un réactif dépendent en particulier :
- de son état (solide, liquide, gazeux) ;
- de sa nature (corrosion, conservation) ;
- de son mode de transport (emballages unitaires perdus ou consignés, vrac) ;
- de son mode de déchargement et de stockage (citernes, silos et conteneurs pour les quantités moyennes et importantes, big-bag pour les quantités intermédiaires, sacs, fûts et jerricans sur palettes pour les plus petites).
Les emballages les plus courants sont :
- réactifs liquides :
- fûts ou jerricans en polyéthylène de 20 et 30 litres ;
- conteneurs plastiques parallélépipédiques de 800 litres, manipulables directement par chariots à fourche. Ces récipients peuvent être vidangés soit par le haut (vide-touries), soit par gravité (piquage en partie basse, muni d’un raccord rapide normalisé diamètre 50 mm – pour branchement d’un flexible), soit enfin par mise sous pression d’air comprimé (1 bar maximum) ;
- réactifs solides :
- sacs de 25 ou 50 kg sur palettes ;
- fûts métalliques, plastiques ou en carton (pour le chlorure ferrique anhydre par ex) ;
- conteneurs de grande capacité (« big-bag »), voir photos 2 et 3 ;
- réactifs gazeux :
- les gaz liquéfiés (chlore, ammoniac, gaz carbonique) sont conditionnés sous pression en bouteilles (verticales) ou tanks (horizontaux) métalliques (figure 1). Liquide et gaz s’y trouvent en équilibre à la pression de vaporisation correspondant à la température du réactif (6 à 9 bars à 20 °C pour chlore et ammoniac, 20 bars à – 20 °C pour gaz carbonique) ;
- si on utilise des bouteilles, il est essentiel de ne prélever que le gaz. Il faut donc n’utiliser les bouteilles qu’en position verticale. Les tanks en position horizontale permettent un soutirage soit gazeux (les deux robinets étant sur une verticale, et seul le robinet supérieur étant utilisé), soit liquide, pour les débits importants, vers un évaporateur.