cas des eaux très peu minéralisées
Temps de lecture :Sur les condensats de centrales nucléaires et surtout sur les eaux ultrapures, les garanties demandées concernent tous les domaines : minéral, organique, particulaire, bactériologique… Les appareillages doivent être de plus en plus performants.
Pratiquement seules les analyses en continu présentent une signification réelle. Tout transport est néfaste. Les principaux paramètres à prendre en compte sont les suivants :
résistivité
Cette mesure doit être effectuée dans une cellule à circulation capable de détecter 25 Mohms·cm.
sels et métaux
Les seuils de concentration recherchés peuvent se situer en dessous du μg · L–1, entre autres pour le sodium et les métaux lourds. Certaines électrodes spécifiques et la chromatographie ionique, à colonne de suppression de l’éluant avec préconcentration, peuvent répondre à ces exigences.
COT
Les appareils mesurant un abaissement de la résistivité, après minéralisation de la matière organique, sont les mieux adaptés (seuil de détection annoncé de 20 μg · L–1).
comptage de particules
Si le circuit de prise d’échantillon est très court, les résultats des mesures effectuées sur place et sans dilution sont corrects et reproductifs.
indices de colmatage
Ils sont très faibles. Les résultats n’ont une signification que si les mesures sont effectuées par un automate en continu.
bactériologie
L’analyse par prélèvements ponctuels donne des résultats représentatifs. La technique de filtration sur membrane est appropriée, car elle permet de filtrer des volumes largement supérieurs à ceux demandés pour l’examen de la potabilité.