organisation des circuits
Temps de lecture :Les coûts de traitement liés aux différentes solutions possibles dépendent beaucoup de l’organisation des réseaux à l’intérieur des ateliers puis à l’échelle de l’usine.
Cette organisation doit se rapprocher le plus possible du schéma représenté figure 1, cas « idéal » offrant généralement la meilleure optimisation technicoéconomique.
Ces circuits comprennent :
- des recyclages internes aux ateliers qui permettent :
- la récupération éventuelle de matières premières ;
- la réduction des flux polluants à traiter ;
- la réduction des consommations d’eau ;
une ségrégation des rejets en :
- rejets discontinus :
- eaux pluviales polluées/non polluées ;
- vidanges, eaux de lavage… ;
- eaux de refroidissement polluées/non polluées ;
- rejets continus :
- eaux de procédé nécessitant un prétraitement spécifique ;
- eaux de procédé ne nécessitant pas de prétraitement spécifique.
Cette ségrégation permet la mise en place de bassins de stockage ou d’homogénéisation ou d’urgence :
- bassin d’orage normalement vide stockant les eaux pluviales polluées avant restitution à la station de traitement à débit contrôlé ;
- bassin tampon/homogénéisation sur les ateliers nécessitant un prétraitement spécifique ;
- bassin d’homogénéisation à niveau variable sur le rejet global avant la station de traitement permettant de réguler le débit et la pollution à traiter ;
- bassin d’urgence normalement vide en cas de rejet non conforme, vidé ensuite vers la station à débit contrôlé après analyses confirmant la possibilité de le faire sans endommager le(s) traitement(s) aval.