normes de rejet
Temps de lecture :Les normes de rejet à respecter sont très variables :
- les paramètres de pollution sont plus nombreux que pour les ERU et sont spécifiques des industries et des pays, voire des bassins concernés ;
- les exigences des législations concernant des paramètres spécifiques (hydrocarbures, métaux lourds, F–, CN–, phénols en particulier) dépendent de méthodes de mesure différentes et sont de sévérité inégale suivant les pays.
Les effluents peuvent être rejetés soit directement dans le milieu naturel soit dans des égouts urbains aboutissant à des stations biologiques dont ils ne doivent pas perturber le fonctionnement.
Si l’usage courant implique des limitations de concentrations dans l’effluent, l’imposition de quantités rejetées maximales par jour ou par unité de produit élaboré devient plus fréquente. On considère aussi des moyennes mensuelles et des maximums journaliers.
De toute façon, les normes doivent tenir compte des sensibilités des méthodes de dosage et des possibilités techniques de traitement.
Les tableaux 38 et 39 montrent la complexité de ce problème.
D’autres métaux ou métalloïdes sont susceptibles d’être mis en œuvre dans les ateliers (zirconium, vanadium, molybdène, cobalt, magnésium, titane, béryllium…). L’arrêté d’autorisation doit définir le cas échéant une norme de rejet en terme de concentration pour chaque élément.